Dr Pierre DEKEUWER
Dr Pierre DEKEUWER
Quand envisager la pose d’une prothèse totale de la hanche?

Introduction

La hanche est l’une des articulations les plus sollicitées du corps humain. Elle supporte le poids du tronc, permet la marche, la station debout et les mouvements de flexion ou de rotation. Avec le temps, les maladies dégénératives, les traumatismes ou certaines anomalies anatomiques peuvent altérer son fonctionnement, provoquant douleur et raideur.
Dans ces situations, lorsque les traitements conservateurs ne suffisent plus, la pose d’une prothèse totale de hanche devient une solution efficace et durable.
Dans le Var, à Toulon et Hyères, le Dr Pierre Dekeuwer, chirurgien orthopédiste, accompagne ses patients à chaque étape de cette prise en charge, depuis le diagnostic jusqu’à la rééducation postopératoire. Cet article détaille les indications, les étapes et les résultats de cette intervention devenue l’une des plus pratiquées en chirurgie orthopédique moderne.

Comprendre l’articulation de la hanche

La hanche est une articulation sphéroïde reliant le bassin au fémur. Elle se compose :
• d’une cavité dans le bassin appelée cotyle ou acétabulum,
• d’une tête fémorale arrondie, recouverte de cartilage articulaire,
• et d’une capsule et la synoviale qui fabrique le liquide synovial, lubrifiant articulaire naturel.
Ce système permet un mouvement fluide et stable. Avec l’âge ou certaines pathologies, le cartilage s’use, l’articulation devient douloureuse, et la mobilité diminue.

Les principales causes de lésions et d’usure de la hanche

1. Arthrose primitive (coxarthrose primitive)

La coxarthrose est la cause la plus fréquente conduisant à la pose d’une prothèse totale de hanche. Elle résulte d’une usure progressive du cartilage recouvrant la tête fémorale et le cotyle. Le frottement os contre os provoque une inflammation, des douleurs à la marche et une raideur articulaire.
Dans le Var, elle touche particulièrement les personnes âgées de plus de 60 ans, mais peut aussi survenir plus tôt, notamment chez les sportifs ou après une fracture.

2. Les arthroses secondaires (coxarthroses secondaires) à :

- La dysplasie de hanche
Certaines personnes, plus fréquemment des femmes, présentent une malformation congénitale du cotyle, trop peu profond pour bien contenir la tête fémorale. Cette anomalie entraîne une usure prématurée du cartilage et peut justifier la mise en place d’une prothèse, parfois dès la quarantaine.

- L’ostéonécrose de la tête fémorale
Une interruption de la circulation sanguine dans la tête du fémur conduit à la destruction progressive de l’os qui soutient le cartilage articulaire ce qui déforme la tête qui perd sa sphéricité ce qui engendre une usure prématurée du cartilage. Cette nécrose, souvent douloureuse, est irréversible ; le remplacement prothétique est alors la seule solution durable.

- Après séquelles de fracture ou de traumatisme
Une fracture du col du fémur ou du bassin peut altérer la congruence de l’articulation. Dans certains cas, une prothèse de hanche s’impose pour restaurer la fonction et soulager la douleur.

3. Les coxites ou inflammatoires articulaires de la hanche

- la coxopathie destructrice rapide (CDR) fréquente chez les femmes de plus de 65 ans. Le cartilage se détruit en mois de 6 mois, ce qui aboutit rapidmeent à une importance fonctionnelle douloureuse complète. Dans ce cas, la prothèse de hanche s’impose rapidement pour restaurer la fonction et soulager la douleur.

- La polyarthrite rhumatoïde et autres maladies inflammatoires (spondylarthrites, ostéochondromatose primitive)
Ces pathologies provoquent une inflammation chronique de la membrane synoviale et détruisent le cartilage. Le traitement médical retarde parfois l’échéance, mais la chirurgie devient nécessaire en cas de destruction avancée.

4. Les fracture du col du fémur

Souvent l’apanage du sujet âgé après une chute ou parfois spontanément (ostéoporose)

Quand envisager la chirurgie ?

1. Lorsque la douleur devient quotidienne voire permanente
La douleur est le premier signal. Elle se situe le plus souvent dans l’aine, parfois irradiant vers la cuisse, les adducteurs ou le genou (cruralgie)
Quand les antalgiques classiques ne suffisent plus et que la gêne persiste au repos, le recours à la prothèse devient une option sérieuse.
Les patients décrivent souvent une douleur nocturne empêchant le sommeil et un blocage articulaire lors de la marche ou de la montée des escaliers.

2. Quand la mobilité se réduit
Une limitation progressive des mouvements (flexion, rotation, écartement) entraîne une perte d’autonomie.
Les activités simples comme se chausser, s’asseoir, se relever ou conduire deviennent difficiles.
Dans sa pratique à Toulon et Hyères, le Dr Pierre Dekeuwer observe souvent que c’est cette perte de mobilité, plus que la douleur seule, qui pousse le patient à envisager la chirurgie.

3. Quand la radiographie montre une arthrose avérée
Les examens d’imagerie (radiographies, scanner, IRM) permettent d’évaluer le degré d’usure du cartilage et les déformations osseuses.
Lorsqu’il existe un pincement radiologique de l’interligne articulaire coxo-fémoral le diagnostic de coxarthrose est posé. Il n’existe pas toujours de concordance radio-clinique, c’est-à-dire qu’un pincement radiologique peut s’accompagner de douleurs sévères et vice-versa.
À ce stade, les arthro-infiltrations sous contrôle radiologique ou échographique et les traitements médicaux n’apportent plus de soulagement durable.

5. Quand les traitements conservateurs échouent

Avant toute chirurgie, plusieurs options sont proposées :
• perte de poids,
• kinésithérapie,
• infiltrations de corticoïdes ou d’acide hyaluronique,
• prise d’antalgiques,
• adaptation des activités physiques.
Si malgré tout, la gêne persiste depuis plusieurs mois, la pose d’une prothèse totale de hanche devient le traitement le plus logique.

Les objectifs d’une prothèse totale de hanche
L’intervention vise à :
1. Supprimer la douleur, souvent présente depuis plusieurs années.
2. Restaurer la mobilité et permettre la reprise d’une marche normale.
3. Améliorer la qualité de vie, en redonnant autonomie et confort.
4. Prévenir les complications liées à la sédentarité (perte musculaire, déséquilibre postural, douleurs lombaires).

En quoi consiste la prothèse totale de hanche ?
Les composants :
Une prothèse se compose généralement de :
• une cupule fixée dans le bassin (remplace le cotyle),
• une tige fémorale insérée dans le fémur,
• une tête métallique ou céramique articulée dans la cupule.
Les matériaux utilisés notamment par le Dr Pierre Dekeuwer, chirurgien orthopédiste à Toulon et Hyères dans le Var, sont anti-luxations, biocompatibles, particulièrement résistants à l’usure et hypoallergéniques évitant les rejets du matéraiel : alliages de titane, céramique, ou polyéthylène haute densité, assurant une grande durabilité.

Les techniques chirurgicales
Plusieurs approches existent :
• Voie postérieure, classique, préservant les muscles et la plus utilisée.
• Voie antérieure mini-invasive, plus récente, préservant aussi les muscles.
Le Dr Pierre Dekeuwer privilégie, selon le cas, la technique permettant le meilleur compromis entre stabilité, récupération et durabilité, en concertation avec le patient.

6.Le déroulement de l’intervention

1. La préparation
Avant l’opération, un bilan complet est réalisé : analyses sanguines, consultation cardiologique et anesthésique et, imagerie.

Le chirurgien explique le déroulement, les risques et les bénéfices de l’intervention.
Une préparation physique (rééducation préopératoire) peut être recommandée pour renforcer la musculature et faciliter la récupération.

2. L’opération
Sous anesthésie rachidienne ou générale, l’intervention dure moins d’une heure.
Le chirurgien retire les zones abîmées, prépare les surfaces osseuses, puis implante les composants prothétiques avec précision.
Un contrôle radiographique per-opératoire assure le bon positionnement.

3. La période postopératoire
La verticalisation se fait dès le jour-même de l’intervention, avec l’aide d’un kinésithérapeute.
La durée d’hospitalisation moyenne est de 1 à 2 jours.
La reprise de la marche s’effectue avec cannes en protection puis progressivement sans aide, en 4 semaines.

7.Résultats et bénéfices

La prothèse totale de hanche est l’une des interventions les plus fiables et satisfaisantes en chirurgie orthopédique.
Plus de 95 % des patients retrouvent une mobilité quasi normale et un confort durable.

Soulagement de la douleur
La disparition des douleurs est rapide, souvent dès les premiers jours.
Les patients parlent d’un “nouveau départ”, avec la possibilité de remarcher sans appréhension.

Amélioration fonctionnelle
Après 4 semaines, la plupart reprennent leurs activités quotidiennes (conduite automobile, marche, vélo, natation, jardinage) et après 6 semaines, leurs activités physiques (randonnée, marche avec les bâtons, etc …).
Certaines activités à impact sont tout à fait possible mais restent déconseillées pour préserver la longévité de l’implant.

Durée de vie de la prothèse
Grâce aux progrès des matériaux, la durée de vie moyenne d’une prothèse est aujourd’hui de 15 à 20 ans, parfois davantage.
Chez des patients jeunes, un changement de prothèse (reprise chirurgicale) peut être envisagé plusieurs décennies plus tard avec souvent toujours un bon résultat fonctionnel après ces révisions.

8.Risques et complications possibles

Aucune chirurgie n’est totalement exempte de risque. Toutefois, les complications sont rares lorsque l’intervention est réalisée par un chirurgien expérimenté.
Les principales sont :
• Infection (moins de 1 %), nécessitant un traitement antibiotique ou une reprise chirurgicale.
• Luxation de la prothèse (déboîtement), devenue rare avec les prothèses et les techniques actuelles.
• Phlébite ou embolie, prévenues par le lever précoce, le port de bas de contention et les anticoagulants.
• Usure ou descellement à long terme, pouvant nécessiter un remplacement secondaire.
Le suivi régulier assuré par le Dr Pierre Dekeuwer à Toulon et Hyères permet de détecter précocement toute anomalie et d’adapter la prise en charge.

9.La rééducation

Le travail de rééducation commence dès le jour-même et ont été initiés et montrés par le kinésithérapeute avant l’intervention de manière à favoriser l’autorééducation par des exercices réguliers 5 à 10 fois par jour pendant 5 à 10 minutes par le patient.
Il vise à :
• renforcer les muscles fessiers et cuisse,
• réapprendre les bons gestes de marche,
• prévenir les raideurs et déséquilibres.
Les séances se poursuivent à domicile et en cabinet de kinésithérapie dans le Var, pendant 4 semaines.
Une reprise professionnelle peut être envisagée entre 4 et 12 semaines selon le type d’activité.

Vivre avec une prothèse de hanche
Les patients opérés reprennent une vie souvent normale : activités intimes, marche, voyages, loisirs, activités sociales.
Certaines précautions s’imposent cependant :
• éviter les mouvements extrêmes de flexion ou de rotation brusque lors des 4 premières semaines,
• surveiller le poids corporel,
• entretenir la musculature.
Des consultations de contrôle sont programmées à 6 semaines, 6 mois, puis tous les 2 à 3 ans.

Innovations et perspectives
La chirurgie prothétique de la hanche a considérablement évolué :
• Les implants sur mesure permettent une adaptation parfaite à l’anatomie du patient.
• Les techniques mini-invasives réduisent les cicatrices et accélèrent la récupération.
• L’utilisation de la navigation assistée par ordinateur et robotisée qui améliore la précision du geste.
Le Dr Pierre Dekeuwer s’appuie sur ces innovations dans sa pratique quotidienne à Toulon et Hyères dans le Var, afin d’offrir des interventions sûres, personnalisées et à haut niveau technologique.

Témoignages et suivi à long terme
Les patients opérés rapportent une amélioration spectaculaire de la qualité de vie. Beaucoup reprennent la marche sans douleur avec une “hanche oubliée” après des années de limitation fonctionnelle.
Le suivi régulier garantit la pérennité du résultat : contrôle clinique, radiographies de surveillance et conseils d’entretien.
La prise en charge post-opératoire s’effectue souvent en réseau, associant le chirurgien, le médecin traitant et le kinésithérapeute, pour un retour rapide à l’autonomie.

Conclusion

La pose d’une prothèse totale de hanche est une intervention sûre, efficace et parfaitement maîtrisée, qui transforme la vie de 200 000 patients français chaque année.
Elle doit être envisagée lorsque la douleur devient invalidante et que les traitements conservateurs ne suffisent plus.
À Toulon et Hyères, le Dr Pierre Dekeuwer chirurgie orthopédiste propose une prise en charge complète et personnalisée : diagnostic précis, choix de la technique chirurgicale la plus adaptée, accompagnement rééducatif et suivi à long terme.
Grâce aux avancées de la chirurgie orthopédique moderne et à une approche individualisée, il est aujourd’hui possible de retrouver une hanche fonctionnelle, stable et indolore, pour reprendre pleinement une vie active dans les meilleures conditions.

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