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L’hallux valgus, communément appelé « oignon », est une déformation progressive du gros orteil (hallux).
Au fil du temps, l’articulation à la base du premier métatarsien se dévie, formant une saillie osseuse douloureuse et inesthétique.
Cette pathologie, plus fréquente chez la femme, touche environ 10 % de la population adulte et peut devenir un véritable handicap à la marche.
Dans le Var, le Dr Pierre Dekeuwer, chirurgien orthopédiste à Toulon et Hyères, prend en charge les déformations du pied et pratique la chirurgie de l’hallux valgus, selon des techniques modernes, percutanées et mini-invasives.
Mais quand faut-il envisager une opération ? Et pourquoi la chirurgie est-elle parfois la seule solution durable ?
a. Définition
L’hallux valgus correspond à une déviation du gros orteil (hallux) vers les autres orteils, tandis que le premier métatarsien s’écarte vers l’intérieur du pied.
Cette double déformation crée une proéminence osseuse sur le bord interne du pied, souvent rouge et douloureuse : c’est ce qu’on appelle l’oignon.
b. Mécanisme
Cette déformation modifie l’équilibre de l’avant-pied :
• la répartition des appuis plantaires devient anormale souvent source de douleur sous l’avant-pied (métatarsalgie de transfert),
• l’articulation métatarso-phalangienne et la peau en regard s’enflamment (bursite),
• et la déviation s’aggrave avec le temps.
Sans traitement, l’hallux valgus entraîne des douleurs, une gêne au chaussage et parfois des déformations secondaires des autres orteils (griffe, métatarsalgie…).
L’hallux valgus est plurifactoriel et plusieurs éléments contribuent à sa survenue.
a. Facteurs génétiques
La prédisposition familiale est souvent la cause principale. Une fragilité des ligaments ou une morphologie particulière du pied (pied plat, avant-pied large) peut favoriser la déformation.
b. Chaussures inadaptées
Le port prolongé de chaussures étroites, rigides ou à talons hauts accentue la déviation, surtout chez la femme. Ces chaussures concentrent la pression sur l’avant-pied et contraignent le gros orteil à se décaler vers les autres.
c. Facteurs mécaniques et hormonaux
• Hyperlaxité ligamentaire.
• Pied plat valgus
• Déséquilibres musculaires du pied.
• La ménopause, expliquant la prédominance chez la femme après 50 ans.
d. Autres causes
• Maladies inflammatoires (polyarthrite rhumatoïde).
• Séquelles de traumatisme.
• Pathologies neurologiques plus rares.
La déformation se développe lentement, sur plusieurs années. Les signes les plus courants sont :
• Douleur au niveau de la bosse interne du pied, surtout dans les chaussures serrées.
• Rougeur et inflammation locale.
• Difficulté à se chausser.
• Déformation visible du gros orteil vers l’extérieur.
• Douleur sous les têtes métatarsiennes (métatarsalgie).
• Syndrome de Morton secondaire
• Parfois, déformation en griffe des orteils latéraux.
La douleur n’est pas toujours proportionnelle à la déformation : certains pieds très déformés restent indolores ou peu douloureux, d’autres moins déformés sont invalidants.
Le diagnostic est clinique et radiologique.
a. L’examen clinique
Le Dr Pierre Dekeuwer, lors de la consultation à Toulon ou Hyères, examine le pied en charge (debout).
Il évalue :
• la déformation de l’hallux en charge
• la douleur et la mobilité de l’articulation,
• la souplesse du gros orteil,
• la présence de cors, durillons, de déformations des orteils latéraux (griffe) ou métatarsalgies associées.
• la présence d’un syndrome de Morton associé et secondaire
b. La radiographie
Un bilan radiographique en charge (pied debout) est systématique.
Il permet de mesurer entre autres :
• l’angle de déviation du premier métatarsien et de la 1ère phalange de l’hallux,
• l’angle entre le 1er et le 2ème métatarsien (métatarsus varus ou intermetatarsal angle),
• l’angle de la tête du 1er métatarsien (DMMA),
• l’atteinte articulaire avec la recherche d’une arthrose associée,
• la longueur des métatarsiens et le rapport de longueur des métatarsiens entre eux (ligne de Maestro)
• la position des autres orteils au sol sur la radiographie de profil.
C’est cet examen qui guide la décision chirurgicale et le choix de la technique.
La chirurgie de l’hallux valgus n’est pas urgente, mais elle devient indiquée lorsque les traitements médicaux ne suffisent plus à soulager les symptômes.
a. Indications principales
L’opération est proposée lorsque :
• la douleur persiste malgré le port de chaussures larges, semelles ou orthèses,
• la déformation s’aggrave et gêne la marche,
• le chaussage devient difficile,
• les orteils voisins commencent à se déformer.
En général, la chirurgie est envisagée lorsque la gêne quotidienne devient supérieure à la gêne que provoquerait une intervention.
b. Contre-indications
• Infection cutanée en cours.
• Maladie vasculaire sévère du pied (artériopathie).
• Diabète mal équilibré.
• Absence de douleur réelle.
La décision est toujours personnalisée, après évaluation clinique complète.
Avant toute intervention, le Dr Dekeuwer explore les solutions conservatrices :
• Port de chaussures larges avec bout arrondi.
• Semelles orthopédiques pour corriger le déséquilibre d’appui.
• Les orthèses de séparation d’orteils ne ralentissement malheureusement pas en général la progression.
• Traitement antalgique ou infiltrations ponctuelles
.
Ces mesures ne corrigent pas la déformation mais peuvent soulager temporairement la douleur.
Lorsque la gêne persiste, la chirurgie devient la solution définitive.
L’opération vise à :
1. Corriger la déformation osseuse,
2. Soulager la douleur,
3. Améliorer le chaussage,
4. Prévenir les déformations secondaires,
5. Rétablir un appui harmonieux de l’avant-pied.
L’aspect esthétique s’améliore généralement de manière notable, mais la finalité reste avant tout fonctionnelle.
Il existe de nombreuses techniques, choisies selon la forme et la gravité de la déformation.
a. Chirurgie mini-invasive ou percutanée
C’est la technique la plus moderne et la plus utilisée aujourd’hui.
Elle consiste à réaliser de petites incisions de quelques millimètres pour corriger les os à l’aide d’instruments fins, sous contrôle radiologique.
Avantages :
• Cicatrices discrètes.
• Douleur postopératoire réduite.
• Reprise rapide de la marche (souvent dès le jour-même).
• Moins de complications.
Le Dr Pierre Dekeuwer, à Hyères et Toulon, pratique cette technique, adaptée à la majorité des cas d’hallux valgus.
b. Chirurgie à ciel ouvert
Indiquée pour les déformations importantes ou complexes et en cas de chirurgie de reprise pour récidive.
Elle permet une correction tridimensionnelle avec une précision millimétrique.
Des vis miniatures peuvent être utilisées pour stabiliser les segments osseux.
c. Techniques associées
Dans certains cas, le chirurgien associe :
• une correction des griffes ou déviation d’orteils,
• des allongements tendineux,
• ou un traitement du pied plat associé.
Chaque pied est différent : la planification est personnalisée et le Dr Pierre Dekeuwer effectue une correction “à la carte” en fonction du morphotype et des attentes fonctionnelles.
a. Préparation
Avant la chirurgie :
• Bilan radiographique,
• Consultation anesthésique,
• Explication détaillée du déroulement et des suites,
• Préparation du retour à domicile avec chaussure postopératoire.
b. L’intervention
• Réalisée en chirurgie ambulatoire.
• Anesthésie loco-régionale (seul le pied est endormi),
• Durée : 30 à 60 minutes,
• La marche est reprise immédiatement avec une chaussure spéciale de décharge de l’avant-pied.
c. Suites opératoires
• Pansement changé en général chaque semaine par le chirurgien car il conditionne la correction des orteils en cas de chirurgie percutanée sans matériel d’ostéosynthèse,
• Chaussure postopératoire pendant 4 semaines,
• Autorééducation douce des orteils pour entretenir ou récupérer la mobilité,
• Reprise du chaussage normal vers la 5ᵉ semaine.
Les résultats sont bons dans la grande majorité des cas.
La chirurgie permet :
• une disparition des douleurs de l’oignon,
• une correction esthétique satisfaisante,
• une reprise du chaussage normal,
• et un retour à la marche normale et indolore.
Le taux de satisfaction dépasse 95 % lorsque la rééducation est bien suivie.
La rééducation vise à :
• récupérer la souplesse du gros orteil,
• renforcer les muscles de l’avant-pied,
• améliorer la marche et la posture.
Les activités de la vie quotidienne reprennent rapidement, et la conduite automobile est autorisée en général après 4 à 5 semaines.
Les sports doux (vélo, natation, marche) sont repris vers 2 à 3 mois, tandis que les sports à impact (course, danse) demandent 4 à 6 mois.
Les complications sont rares mais doivent être connues :
• infection, souvent superficielle (1 à 2%),
• retard de consolidation des ostéotomies,
• raideur articulaire,
• récidive de la déformation,
• trouble localisé de la sensibilité cutanée.
Le Dr Pierre Dekeuwer veille à une prévention rigoureuse (asepsie, contrôle post-opératoire, suivi rapproché) afin de minimiser ces risques.
Si la finalité de l’intervention est fonctionnelle (il ne s’agit pas de chirurgie esthétique du pied), la correction apporte souvent un résultat esthétique satisfaisant :
• le pied retrouve une ligne harmonieuse,
• le chaussage devient confortable,
• « l’oignon » disparaît.
Les cicatrices mini-invasives sont discrètes et situées sur le bord interne du pied.
Lorsque les deux pieds sont atteints, le Dr Dekeuwer peut proposer :
• soit une chirurgie séquentielle (un pied après l’autre à 1 mois minimum d’intervalle),
• soit une chirurgie bilatérale dans le même temps opératoire (selon la situation).
La décision dépend du mode de vie, du travail et du niveau d’autonomie du patient.
Une fois consolidé, le pied opéré fonctionne le plus souvent normalement :
• la douleur disparaît,
• la marche est fluide,
• et les chaussures sont portées sans gêne.
Il reste essentiel de porter des chaussures confortables, de surveiller son poids et de maintenir une hygiène de marche.
Une patiente de 58 ans, gênée depuis plusieurs années par une déformation bilatérale douloureuse, consulte le Dr Pierre Dekeuwer.
Les radiographies montrent un hallux valgus sévère.
Le Dr Pierre Dekeuwer réalise une chirurgie mini-invasive bilatérale.
Résultat :
• marche dès le lendemain,
• retrait de la chaussure postopératoire à 4 semaines,
• reprise du sport à 3 mois,
• satisfaction complète et chaussage redevenu normal.
Les progrès de la chirurgie du pied ont considérablement amélioré le confort des patients :
• chirurgie mini-invasive et percutanée sans vis ni implants
• anesthésie loco-régionale avec cathéter périnerveux à domicile permettant l’indolence,
• reprise immédiate de la marche,
• récupération accélérée après chirurgie (RAAC),
À Toulon et Hyères, le Dr Dekeuwer applique ces techniques de dernière génération qui allient sécurité, précision et confort.
L’hallux valgus est une déformation fréquente qui, au-delà de l’aspect esthétique, peut devenir invalidante au quotidien.
Lorsque la douleur, la gêne au chaussage ou la déformation progressent malgré les mesures conservatrices, la chirurgie devient la solution la plus efficace et durable.
Grâce aux techniques mini-invasives modernes, les suites sont plus légères, la marche est rapidement reprise et le résultat demeure stable dans le temps.
À Toulon et Hyères, le Dr Pierre Dekeuwer, chirurgien orthopédiste, propose une prise en charge complète personnalisée à la carte, de la consultation au suivi post-opératoire, dans un cadre sécurisé et à la pointe des innovations.
La chirurgie de l’hallux valgus, bien indiquée et bien conduite, permet aujourd’hui de retrouver un pied fonctionnel, indolore et esthétique, pour reprendre ses activités et marcher sans douleur.

